Les salles des cafés sont comme les halls des gares.
Elles et ils sont les témoins immobiles du temps qui passe,
Accueillant tout autant la misère que la gloire du monde.
Les comptoirs sont comme les quais.
Encombrés ou vides suivant le temps qu’il fait,
Bruyants ou Silencieux suivant les heures de la journée.
Les clients sont comme les passagers.
S’ils arrivent parfois en retard,
Ils partent souvent trop tard.
Les mots des premiers sont comme des pas des seconds.
Rapides ou lents, décidés ou hésitants,
Ils se perdent en salle, ou pas.
Le barman est comme le chef de gare,
Il annonce bruyamment l’arrivée d’un train,
Pendant que son chaland attend l’heure de son départ.
Polisson
Jolie comparaison Polisson. Merci pour ce partage.