Un fermier vient de perdre son valeureux coq. Il se rend donc au marché, mais il ne reste à vendre qu’un coq maigrichon, à demi affalé sur le bord de sa cage. N’ayant pas d’autre choix, il le prend mais se dit que, vraiment, il n’a pas fait une bonne affaire.
- «Soyez pas inquiet» lui dit le vendeur. Il est maigrichon mon coq, mais question baise il donne pas sa place!»
Une fois à la ferme, il lâche le coq dans sa basse-cour. Et là, ô miracle, le coq les baise une par une à une vitesse incroyable: pim! pam! poum! puis tombe par terre, les yeux clos.
- «Ah, je savais bien que c’était pas une bonne affaire! Je me suis encore fait avoir. Ce coq ne vaut déjà plus rien!»
Le lendemain, au réveil, surprise: le fermier entend un bruit d’enfer venant du poulailler. Il regarde à la fenêtre et voit son coq en train de se taper les lapins et les dindons! Et encore une fois, après sa baise incroyable, le coq tombe par terre, les yeux clos.
- «Bon, cette fois là, pas de doute! Je me suis encore fait avoir. Ce coq ne vaut plus rien!»
Le surlendemain matin, même scénario. Le coq saute sur tout ce qui bouge dans la ferme: vaches, cochons, poulets, puis s’effondre.
Dans le ciel, les vautours commencent à tourner autour de la ferme, imaginant déjà le bon repas qui les attend. Le fermier arrive au pas de course et se met à hurler:
- «Mon pauvre coq! Mon Dieu, cette fois, c’est la bonne!»
Et là, le coq ouvre un oeil, pointe une aile vers le ciel et dit tout bas au fermier:
- «Sshhhhhhh! Ta gueule! Tu vas effrayer les vautours!»